Suivant
le chemin,
Distrait par mes pensée,
Je m'enfonce dans mon destin,
Sans voir que le soleil est tombé.
Le
décor change petit à petit,
Il devient vert et boisé,
Une rivière progresse dans son lit,
La lumière fait place à l'obscurité.
Le
silence s'efface au profit de l'écho,
Sous le poids du vent hurlant,
Les branchages craquent dans mon dos,
J'aperçois quelques rayons de lunes se faufilant.
Je
m'arrête ici pour un moment,
Je m'assois et écoute calmement,
Une étincelle fait jaillir mon feu de
camp,
J'écoute l'ode que m'interprète le
vent.
Je
regarde autour de moi,
je ne vois que arbres et débris de
bois,
Des animaux se faufilent à grands pas,
Le murmure de la forêt se rapproche de
moi.
Un
petit oiseau se pose près de moi,
Il me regarde se demandant ce que je
fais là,
Il entame un doux sifflement tel une
jolie voix,
Je m'endors paisiblement au son des crépitements
du feu de bois.
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