L’astre aux reflets dorés s’est remis à briller
Faisant fondre les neiges qui trop longtemps perduraient
Le froid qui, de ces terres, les couleurs avait chassé
A son tour devient proie, emportant ses secrets
Une à une les fées se sont remises à voler
Semant des myriades d’étoiles sur la terre affamée
Lentement la cascade par la glace prisonnière
SÂ’est remise Ă danser, et de ses rires, remplit lÂ’air
Un papillon Ă nouveau virevolte sur les rĂŞves
D’une rose endormie, qui langoureusement s’élève
Et dans ce monde éphémère qui durera un printemps
Se trouve une beauté sauvage et l’amour d’un instant
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