Sentiment qui spolie assidûment,
Etau qui Ă©trangle les tripes au ventre,
Suis-moi et passe le seuil de mon antre
Je saurais te chérir éperdument.
Quand je t’aperçois au loin qui scintille,
Ton cri me transforme alors en esclave,
A ma colère il n’y a plus d’entraves,
Et tes nombreux sarcasmes mÂ’Ă©moustillent.
Quand tu tisses le fil de mes actions,
Une flamme dans mes yeux, destructrice
Me stimule, haineuse, au moindre caprice
Et la colère porte enfin un nom.
Haine, tu figures la vie, la mort,
Par ton visage calciné je lie
Les mots de qui lutte contre lÂ’oubli,
Et tes larmes sont un sombre trésor.
Rancœurs vous êtes mes fée, ma passion,
Vous portez avec vous le triste désespoir
Qui maintient les jours et les idées noires
Vous servir toujours, telle est ma mission
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