Gwladys rêvassait, seule, éloignée de la ville.
Un sombre souvenir vint lui traverser l'esprit, les souvenis de Dyssimya, qui vit ses deux soeurs mourrir sous ses yeux
Il n'y a de plus douloureuse vision
Que celle d'un aimé en train de périr
Il n'y a de plus douloureux son
Que celui d'un ultime soupir
Ton coeur qui ralentit
Ton souffle qui s'amenuit
Tes yeux qui se referment
Laissant tomber ta dernière larme
Se sentir impuissant
Les mains couvertes de sang
Ne pouvoir apaiser les souffrances
Qui achèvent l'agonie
De ta vie je ne peux reculer la potence
Qui pour moi n'a pourtant pas de prix
Mes yeux pour te regarder mourir
Mes yeux pour te pleurer
Mes yeux pour te regarder souffrir
Mes yeux veulent se fermer
Mortelle image gravée
Dans mes plus tristes pensées
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