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Des feuilles se froissent
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Au carrefour d’une soirée deux âmes se sont isolées
Deux voix se sont étouffés sur milles feuilles d’arbre froissées.
Depuis leurs âmes se sont frôlées, aimés puis désarmés.
Un enfant en est né.
Nager dans un songe, sÂ’oublier sur une Ă©toile
Les cÂśurs de plume sÂ’enrhume toutes les nuits sous son voile
Et mourir Ă lÂ’aube, de perdre encore ses caresses
Une main sachant accueillir la mienne, leur en dĂ©plaiseÂ...
Plonger dans l'oubli de ton âme passée.
Pour la première fois s’instruire sur le mot aimer.
J'ignore oĂą tu fuis, tu ne sais oĂą je vais,
Simplement savoir froisser les arbres de brasiers.
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Dame MorticiaAbalham
-- Publié le 27.10.2002 --
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| Dernière
mise à jour 07/02/02
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