Je n'ai pas la belle vie que j'ai souhaité.
Et pourtant j'apprécie cette existence
Où le bonheur est lié aux souffrances,
Où ma lame, par le sang est souillée.
Moi qui prêchait l'amour en ces terres,
Je ne prononce plus que paroles amères.
Bréhan guidait mon bras pour la justice,
Mais maintenant, je ne vénère que le vice.
Aujourd'hui, je sais que mes pleurs
Couleront toujours pour mon malheur,
Et que la tristesse, la douleur réfugié
En mon âme, continuera de brûler.
Mais une petite lueur de bonheur
Illuminera toujours mon coeur.
Petite flamme ravivé par ma passion
Pour mon fils et pour un noir démon.
J'espère toujours qu'un jour
Mon coeur retrouvera l'amour,
Que disparaitra mon chagrin
Et ma haine pour les humains.
Mais je crois que mon existence
Restera une éternelle souffrance.
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