Un chêne près d'une rivière aux eaux claires,
Toi affichant le plus beau sourire de cette terre.
Tes grands yeux verts fixent mon triste visage
Pur et tranquille, comme un ciel sans nuages.
Tes cheveux plus noirs qu'une nuit sans lune,
Illuminent tel un soleil ta douce peau brune.
Les lumineux rayons de l'astre solaire carressent
Ton corps aux ailes blanches, solide forteresse
Ayant autrefois abrité la plus pure des âmes
Et déclanchant à présent mes amères larmes.
Un vent violent se lève, souffle rageusement,
Troublant la tranquilité de ces lieux charmant.
Je m'approche doucement, prudemment de toi
Et observe tes yeux toujours empli de joie.
Une unique larme coule le long de ma joue
Et vient se réfugier sur ton sourire si doux.
Ma main frôle ton beau visage figé par la mort,
Descend en une tendre carresse sur ton corps.
J'essuie un filet de sang au coin de tes lèvres,
Et me remémore ta pauvre vie bien trop brève.
Tes grands yeux verts sont devenu vitreux,
Vidés de ton âme partit rejoindre les dieux.
L'étendue celèste se couvre de nuage gris,
Le nature est en deuil et le ciel pleure aussi.
Comme moi il verse de nombreuses larmes,
Car il vient d'acceuillir ta pureté, ton âme.
Doucement sous ma robe, glisse ma main,
En retire une dague, bourreau des humains.
Une dernière fois je me blôtis dans tes bras,
J'effleure de mes lèvres ton sourire du trépas.
Une dernière étreinte, un dernier baiser,
Puis je plonge la lame dans mon coeur brisé.
Ma vue se trouble, pourtant tu es toujours lĂ .
Je sens partir ma vie mais je ne reggrette pas.
Mon esprit se perd, s'envole dans les cieux,
Mon âme rejoind la tienne au royaume des dieux.
Plus loin que la mort, je te suivrais mon adoré.
Je t'aime et je ne supporterais jamais d'être privé
De ta douce voix m'envoutant tout les jours
Et de tes carresses donnant vie Ă notre amour.
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