Je crois voir un espoir dans cette obscurité,
Une douce lumière qui efface mes peines.
Je sens doucement me quitter cette haine
Dans laquelle j'étais aveugle, emprisonnée.
Dans le tourment de chagrin et de pleurs,
Semble apparaitre et grandir une lueur.
Mais ma crainte m'empêche d'exister,
De m'abandonner à la joie d'aimer.
Poison dévorant enfouit dans la tendresse,
Ou plaisir envoutant de baisers, de carresses ?
Piège mortel caché derrière tant de douceur,
Ou tendre passion m'apportant l'infini bonheur ?
Je ne sais pas où je vais et j'ai si peur
De sombrer à nouveau dans le malheur.
Je ne veux plus de ces souffrances
Voilant de chagrin mon existence.
J'aime, mais l'amour est une faiblesse,
Et je ne veux plus vivre de tristesse.
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