Une silhouette au milieu des morts,
Observant les blessures des corps.
Elle laisse son cruel regard errer
Sur un champ de bataille dévasté,
Semblant fasciné par les massacrés
Et songeant encore et toujours à tuer.
Une silhouette au milieu des morts,
Contemplant la lente agonie des corps.
Son épée encore souillée de vies,
Toujours ennivré par cette noire envie,
Voir agoniser de pauvres innovents,
Pour le plaisir de goûter à leur sang.
Une silhouette au milieu des morts,
A présent souriante à la vue des corps,
Contemple la sombre folie des humains,
Qui pensent que tuer est leur destin,
Qui donnent leur pauvre âme pour un dieu
Dont la cruauté est vaste comme les cieux.
Le dur Bréhan, dieu de la guerre,
Admire ses ravages en ces terres,
Heureux de l'obéissance éternelle
De tant de stupides mortels.
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