Ce soir j'ai rencontré une douce dame..
Errer les yeux vide et sans âme..
Son visage était si pâle..
Qu'elle le masquait de son châle..
Je ressentie en elle comme un appel..
Et ainsi, je m assis a côté d'elle..
Belle dites moi..
Pourquoi tant de peine sur ce joli minois..
La gente dame était peinée..
D'avoir perdue son aimé..
Ne voulant pas s'interposer..
Je la laissais me conter..
Un beau matin, elle l'avait entrevue..
Seul, de noir vêtu..
Il était si beau et si mystérieux..
Qu'elle ne puis plus en détacher son regard,
plongent dans ses grand yeux..
Elle traçait ainsi son chemin..
Essayant de calmer le tremblement de ses mains..
Des jours passèrent sans le revoir..
Mais elle avait toujours espoir..
Son destin, elle n'était pas joyeuse..
Mais sa seule présence la rendait heureuse..
Celle ci lui avoua son amour..
Évidement, sans rien attendre en retour..
Elle le revue..
Par une nuit sombre, elle était émue..
Il lui avoua ses sentiments..
Qui pour elle furent grands..
Mais le ténébreux personnage..
Avait démasqué son image..
Il savait le moindre de ses secrets..
Et pourtant de cette femme, il doutait..
Le lendemain, elle appris qu'il avait déjà
une aimée..
Malgré tout, elle continuait a l'aimer..
Quand celui ci partis en prison..
La folie gagnait sur sa raison..
Priant, implorant pour le revoir..
Tout devint très vite sans goût, simple,
dérisoire..
Je restais assise auprès d'elle..
Ne portant pas mon regard ailleurs que sur la belle..
Je compris innocemment..
Qu'elle ne vivrait plus un seul moment..
Sans cet être, dote d'aucuns sentiments..
Cette femme se donna la mort..
Sans qu'il n'est aucuns remords...
Lui qui avait percé tous ses secrets..
N'avait point voulu la désirer..
Je me levais et quitter cette tristesse..
S'en étant aussi imprégné..
Je me doute que d'ou il est, il lira a son tour cette chanson..
Mais sa vie n avait plus de raison..
Cette fleur si épanouie a vos paroles..
C'est fanée sur vos cruelles paroles.
