|
|
|
|
|
|
|
|
|
----------------------------------------oOoOo0°«=¦=»°0oOoOo---------------------------------------
|
Chapitre
V
|
Encore un...
Vos critiques s v p
(non pas l'orthographe, sauf lorsque c'est vraiment une faute
niveau collége, je vous ai dit que je ne me relisais pas )
J'ai l'angoisse de voir que je retombe dans l'incohérence du
prologue.
Chapitre V
Un cavalier ( enfin, une forme vague qui se trouvait sur un
cheval parfaitement méconnaissable ) sortait de la capitale
Arcantia des grands-ducs…Il ne se dirigeait même pas vers
le sud, lieu d’événements qui allait changer la Terre d'été…ni
même dans une quelconque direction précise…il se dirigeait
juste vers le Nord, dans les Terres Sauvages…le pays des
Orcs.
***
Le roi était énervé, dépité, et pestait contre les
serviteurs des autres –étant donné qu’il avait congédié
les siens (ce qui déplût énormément au chambellan).
On avait décidé (on, c’est le roi) de tenir un conseil
royal d’urgence pour éclairer l’affaire.
Il s’y trouvait les ducs, Sesothia, Velia et Pol (invité en
tant que témoin).
Le chambellan l’air blafard se trouvait aussi là, assis à
la vulgaire table de bois sous cette tente de fortune (du
moins à ses yeux).
« La guerre n’est même pas commencé…et on a déjà
perdu deux hommes …oui…DEUX hommes. »
Il marchait de long en large –il était le seul à être
debout- faisant de grands gestes outragés, cognant ses
gantelets de métal contre ses jambières.
« Nous n’avons même pas vu l’armée ennemie…et déjà
nous comptons deux Morts…oui deux morts…un dragon, pouf,
une petite femme arrive et fini…mais voilà que MES hommes
se disputent, et ils s’entretuent oui ! Qui plus est,
c’est cette même petite femme qui tue l’un de ces hommes
! »
Et il jeta un regard courroucé à Velia.
« Mais… »
« Il n’y a pas de mais ! J’ai bien réfléchi… »
Et tout en disant cela, il arpentait la pièce dans tout les
sens, usant le sol, labourant la terre de ses bottes de métal…
« Je vais prendre des mesures EXEMPLAIRES à l’encontre des
soldats qui ont assisté à la rixe.
Ils feront tous en première ligne ! Pour leur honneur , oui
c’est un honneur ! »
Velia jeta un regard terrifié empreint d’interrogation au
souverain.
« Non pas vous, vous, vous serez à l’arrière garde, avec
la princesse, ma chère fille . » Le roi était en rage, il
avait même sombré dans l’ironie, il faisait une rechute :
on voyait là le souverain désagréable d’autrefois.
La princesse avait durant tout le conseil poussait des ô de
surprise, d’étonnement, voire d’indignation. Elle perpétua
d’ailleurs cela durant toute la réunion.
« Quant à vous… » Et il tendit le doigt menaçant vers
Pol tout en faisant légèrement grincer les jointures de son
gant.
A ce bruit, le prince Philipos fit l’erreur d’un
sourire…ce que le roi ne laissa pas évidemment échapper
« Vous…j’ai appris que vous vouliez combattre en première
ligne…je prendrais votre place ! (à ce moment, tous eurent
des regards étonnés, il ne pensait pas que la « folie » du
roi eut été jusque là) et vous la mienne…à l’arrière
garde. »
« Donc…quant à vous…Vous serez président de cette
troupe d’insubordonnés…vous avez de la discipline et…,
à ce moment là, il agrémente son discours d’un petit
sourire, ce sera un HONNEUR pour vous. »
Il marchait toujours dans la pièce, si bien et tant qu’il
trébucha sur un vase : un bibelot que le chambellan avait
placé là pour donner un air de « vieux ».
« Qui a mis ce vase là ? » Et on revit dans ses yeux le «
méchant roi » qui avait disparu à la mention du mot
honneur.
***
Le chambellan n’allaitait vraiment pas bien…le regard
blafard, et regardant la tête du roi, comme s’il y avait un
important problème.
Et en effet, le roi n’avait pas mis sa couronne !
Il regard autour de lui, pour voir si quelqu’un avait
remarqué…non personne…
Soudain le roi le sortit de sa rêverie.
***
Le roi dût se reprendre à DEUX fois pour sortir le
chambellan de l’endroit où coulait le fil de ses pensées.
« C’est vous ?! »
Le chambellan balbutia des mots incompréhensibles
« C’est vous !!!? »« Votre…Votre majesté…Votre…votre
couronne ! »
« ne m’embêtez pas avec ces futilités …Je suis en
GUERRE !…alors pourquoi avoir mis ce vase ?! »
« Je…je ..je pensais que ça donnerait un petit air de
vieux. »
Le roi eut un rictus méprisant.
« Vous pensez ! Et bien…sache pour ta rengaine…que cette
tente est vieille de 900 ans au moins ! Elle doit être au
moins aussi vieille que ce bibelot » Là dessus le roi piétina
le vase renversé, l’écrasant en milles morceaux éparses.
Chacun se questionnait intérieurement pour savoir si le roi
avait été un enragé dans sa jeunesse.
Même les vieux ducs (autre que Philipos j’entends) étaient
sortis de leurs torpeur légendaire.
« Vous pensez donc…intéressant…Je me demandais ce que
vous faisiez réellement toutes ces années ou vous étiez à
jouer la conscience de la COUR !
Bien…demain, la nuit passé, à l’aube, j’entends bien,
à l’aube ! nous ferons cape sur la capitale Melberethienne,
delà nous prendrons vivres et nourriture pour livrer bataille
sur la plaine : des coursiers m’ont rapportés l’arrivée
prochaine de l’armée Sestisienne.
»
Tout se rassurèrent : il s’était calmé.
Les choses commençaient à prendre un tournant plus
interessant, surtout pour les ducs concernés :
ravitaillements (Melbereth, et Falsira), hommes d’armes
(tous, mais surtout Dekereth et la capitale), et lieu de
bataille (encore Melbereth).
La discussion s’anima, et les principaux interessés,
surtout le duc de Dekereth qui pouvait oublier un peu son
deuil, participait avec entrain aux débats sur les stratégies
de guerre à adopter, aux mouvements probables de l’ennemi,
et les possibilités de ravitaillement.
Finalement, les délibérations achevées, on pouvait présenter
les choses ainsi.
L’itinéraire de l’armée serait simple : passant par la
capitale de Melbereth, là elle ferait jonction avec les
groupes des autres duchés, surtout un bon contingent venant
de Dekereth, l’armée –qui serait forte de 120 000
hommes-marcherait ensuite sur la plaine de Melbereth d’ouest
en est pour rejoindre l’armée Systisienne.
En ce qui concernait la stratégie, on avait décidé de
placer devant la milice et les hommes de mains, couverts par
les archers, et grande première, les mages, qui seront dirigés
par Shynerth (Velandir n’ayant pas jugé de son ressort
cette escarmouche).
En arrière se tiendrait les personnages non nécessaire ainsi
que leurs escortes qui joueraient le rôle de l’arrière
garde.
En première ligne se tiendrait Pol et ses hommes, ainsi que
le roi lui-même qui donnerait la charge avec le peu de
cavalerie que contient l’armée.
Durant tout ce débat, Sesothia, Velia et Pol s’étaient
tus…ils s’ennuyaient ferme, et c’était avec une joie
sans retenue qu’ils accueillirent la levée du conseil après
deux heures de séance.
Les différents protagonistes sortaient enfin de la tente, le
roi maugréant toujours « Deux hommes…Deux hommes ».
***
Une fois que les deux druides étaient reparties, elle reprit
sa marche vers l’ouest, sans but ni raison, ne se fiant
qu’à son « instinct ».
Elle n’avait parcourue qu’une lieue, et force lui était
de constater que sa marche n’était pas très efficace…
Elle palpa l’étoffe de son habit…il était si doux, et si
solide à la fois…comme son Georges…Georges…pauvre
Georges
Ruminant ses sombres pensées, elle essaya de réfléchir à
un moyen plus efficace d’arriver « là-bas ».
Elle se mit à courir.
***
Loin du campement, à environ 4 barrières, régnait une
animation considérable : on dressait le couvert pour le dîner.
Les gens « importants » mangeaient au campement, et les
autres…ici.
De longues tables étaient dressés, on en mettait une
vingtaine de bout en bout. On pouvait compter une quarantaine
de rangées de ce type, s’étalant sur un bon bout de
terrain, et 40000 hommes pouvaient manger là à leur aise
(c’était environ le nombre qui mangeait là).
Sur le côté, un peu à l’ouest, on avait installé
plusieurs énormes marmites, et les cuisiniers s’affairaient
à y faire bouillir les légumes et la viande découpé plus tôt
dans la journée.
On n’avait pas encore défini précisément les places de
chacun –on comptait le faire le lendemain en Melbereth- mais
le tour suivant avait été défini pour les repas :
On donnerait d’abord la soupe aux femmes (et ce soir là,
nombres d’hommes monnayèrent une femme pour qu’elle leur
donnât leur tour), ensuite aux cavaliers puis enfin aux
hommes d’armes.
Les mages mangeraient en dernier.
***
le festin s’annonçait tout simplement somptueux.
Les bouts de choix du dragon étaient disposés tout au long
de la table, déjà rôtis et servies avec sauce à la table
de choix qu’étaient celle du roi, et on voyait luire les
couverts d’or à la lumière lunaire.
Il faisait assez doux, l’hiver venait à peine de naître,
et le léger vent frais donnait à tous un teint variant du léger
rose au rouge vif, voire rougeâtre ; et excusait encore plus
leur consommation d’alcool
Quelques ménestrels avaient été invités, et ils purent
offrir distractions à tout ces nobles gens en chantant
quelques ballades, et quelques agréables chansons, accompagnés
de douces musiques.
Les tables étaient ainsi disposés : on comptait cinq rangées,
toutes comprenaient une longue table ou pouvait s’asseoir
face à face une cinquantaine d’hommes
La rangée du milieu comprenait naturellement le roi, et il
s’asseyait non comme d’habitude sur un petit trône, non,
il s’asseyait comme tout le monde sur une simple chaise de
bois, bien qu’il occupait la place d’honneur du centre qui
lui était échue.
A sa droite trônait Velia, et à sa gauche Sesothia.
En face on pouvait voir Shynerth, qui représentait Velandir,
le chambellan et enfin Pol.
Aux environs immédiats de ces six personnes là, se trouvait
les six ducs.
La chair de dragon était vraiment savoureuse, et tous venait
féliciter Velia , qui d’ailleurs ne cessait de rougir,–et
le roi- pour cette prise somptueuse de chasse qui tiendrait
quelques semaines encore –même à ce train là.
La viande de dragon était d’un rouge plus foncé, presque
pareil au vin, et certaines pièces étaient même de teinte
sombre.
Son goût était unique, et délicieux…On sentait d’abord
une douceur et une saveur incomparable, sans doute dû à la
richesse de cette chair, mais derrière se cachait un petit
arrière-goût un peu fort, qui lui donnait tout son caractére.
Le cœur trônait en belle présentation juste devant le roi
–il devait bien peser quelques kilos-, et quelqu’un avait
eu l’idée que le roi devait manger le cœur, pour le
symbole.
On avait déjà depuis longtemps passait les premiers
entremets qui consistait en des spécialités ducales. Les
convives avaient même eu le droit à de la truffe de Falsira,
mets rare et apprécié.
Pol se leva donc, et en tant que chevalier, on lui présenta
une petite épée d’argent (on n’avait pu réaliser la
plaque en or dans la journée : le temps manquait) : il devait
procéder à la découpe du cœur pour le roi et Velia.
Il entama la découpe de haut en bas, séparant les deux
parties –droites et gauches- , et grâce à la précision et
à sa méticulosité ainsi qu’à de nombreuses années
d’expérience, rien ne se perdit, et la découpe fut procédé
comme elle devait l’être.
Il leva l’assiette au ciel, pendant que les convives
faisaient de même avec leurs coupes de vin (en général du
moins).
« Pour notre souverain ! »
Et il arborait un souvenir joyeux. Il ne se souvenait même
plus pourquoi il était ici, ni comment il y était arrivé,
ce qui comptait en ce moment, c’est qu’il avait en face de
lui son roi.
Il présenta gracieusement l’assiette au roi, qui dégaina
son épée elfique et prit le plus gros morceau ainsi découpé
en l’embrochant ( ne vous tourmentez pas, l’épée est
souvent nettoyé). Puis, après l’avoir déposé dans son
assiette, il déposa l’autre dans l’assiette (vide) de
Velia.
« A votre honneur madame » et sur ce, le roi accompagna sa
parole d’un petit mouvement galant de son bras.
Velia se sentait fixée par tout le monde, elle était déjà
légèrement rose d’émotion, mais là, elle s’empourpra.
Elle prit à deux mains ses couverts (d’or), et découpa un
petit bout.
Elle ouvrit la bouche, et l’y mit.
Elle le mastiqua, pendant que tout le monde la regardait,
certains même s’étaient penchés pour mieux apprécier le
spectacle (de Velia ou du dragon, cela, nul ne le sait).
Après avoir avalé sa bouchée, elle regarda le souverain et
dit d’un ton joyeux :
« C’est délicieux ! »
Elle en reprit encore, et se mit d’entrain pour finir tout
son bout assez conséquent.
Le roi fit de même, et avala l’aliment, et en connaisseur
proclama :
« C’est la meilleure chose que je mangerais de ma vie ! »
La princesse Sesothia saisit l’allusion quoique discréte à
la mort prochaine du souverain, et ne pouvait s’empêcher de
se ronger les nerfs.
Elle portait toujours sa robe noire, et depuis longtemps on ne
l’avait plus vu avec un sourire aux lèvres, si ce n’est
en compagnie du prince Philipos.
En l’occurrence, Philipos avait saisit son trouble, et à
ses côtés, il essaya de lui faire la conversation.
Et en effet, le met de dragon était un met autrefois raffiné
et recherché, mais aujourd’hui oublié.
Le cœur était encore plus savoureux, et, fidèle au dragon,
avait une certaine apprêté, qui disait-on (autrefois,
aujourd’hui, on l’avait oublié) était caractéristique
de la force du dragon.
Enfin, pour le désert, on apporta des gâteaux de confitures,
d’ordinaire si apprécié…
Pourtant, à l’arrivée du service, les gâteaux
paraissaient bien trop lumineux, gonflés, séduisants pour être
vraiment de la nourriture.
Certains en ayant mangés regrettait amèrement de n’avoir
gardé le goût du dragon sur la langue : ces gâteaux n’étaient
bon qu’à être une jolie décoration de pâtissier.
Le goût en paraissait si insipide à tous, certains criaient
même à l’insulte (en général, ceux qui se plaignaient
toujours), et le roi marqua d’un refus poli lorsqu’on lui
proposât le gâteau, le mépris qu’il avait pour ce plat «
vulgaire ».
Il en restait tellement, si bien qu’on apportât le reste au
corps de garde, qui lui, n’avait point eu la chance de dévorer
du dragon.
***
Asikar était heureux. On lui avait donné l’autorisation de
commencer les pillages et massacres en vue d’oppresser la
population.
Le camp sous-terrain tremblait d’impatience, et la centaine
d’hommes qui y vivait ne cessait de marcher dans tout les
sens, bien souvent vers l’écurie et l’armurerie, pour
s’assurer du bon état du matériel.
Les galeries aménagés difficilement transmettaient les échos
de cette frénésie qui s’emparait des hommes avant le Sang
qu’il verserait joyeusement.
En fait, ces hommes n’avaient jamais construit ce camp, c’était
un ancien trou de l’alliance maudite entre orcs et gobelins
qui, il y a fort longtemps, avait installé dans la région
des bases pour mieux conduire leurs pillages.
Dans certains conduits, on devait bien craindre de se cogner,
tellement le plafond descendait bas, dès fois à la taille
d’un gobelin moyen en dessous des 1 mètre 50 (il faut dire
que gobelins et orcs ne se supportaient pas facilement, et les
gobelins avaient eu la bonne idée d’aménager des galeries
à leur usage), si bien que les hommes devaient s’arc-bouter
le dos pour aller rejoindre par exemple ce qui leur servait de
chambres.
Tout homme qui avait déjà visité un de ces trous pouvait
aisément comprendre l’impatience de la horde à aller
dehors : la puanteur était infect, dans certains recoins il
restait même de la viande d’orc pourrie, et on voyait de
temps en temps des ossements d’hommes, et de bien d’autres
choses, au sol, crissant et tombant en miettes désagréablement
quand par malheur on posait son pied dessus.
Pourtant…même si l’ambiance semblait à la fête, il y
eut des temps en ces lieux beaucoup moins gais :
Lorsqu’on avait découvert le camp, les gens de Sestisis
trouvèrent au fond une drôle de pièce rouge de sang. La
lourde porte de pierre avait pivotée, et ouvrait la prison
–puisque c’en était une- à la curiosité du premier
venu.
Ne voyant point le danger, un homme y pénétra, scellant la
porte qui se referma sur lui,et surtout sa mort.
Au tout début de l’arrivée de ces hommes, on savait ce
qu’était la prison, et on prenait bien garde d’en
approcher.
Mais la nuit…on entendait des cris horribles retentir,
Asikar répliquait en riant, que ce n’était que
l’imagination de ces hommes qui travaillait, car comment
quelqu’un aurait pu survivre sans nourriture et ni eau ?
Mais en disant cela, la nuit, lui-même lorsqu’il gagnait sa
loge, il entendait ces horribles cris et il ne voulait point
se l’avouer lui-même, mais il avait peur, car il ne savait
pas quel sombre maléfice se cachait là dessous.
Peu de temps après, on en était même venu à creuser une
galerie parallèle pour accéder à la prison : le bruit était
trop terrible, et il empêchait les hommes de dormir, si bien
que certains étaient devenu fou, l’un des hommes en était
même venu à se percer les tympans pour ne plus rien
entendre.
La paroi s’effondra, et un énorme courant d’air
s’engouffra dans tout le trou à gobelins, soufflant toute
bougie, et renversant quelques hommes (ceux qui avaient le
moins dormi en grande partie) dans un hurlement suraigu d’épouvante.
A partir de ce jour là, plus jamais on ne l’avait entendu
(sauf peut-être dans les cauchemars de certains).
Asikar en apprenant la nouvelle avait rit grandement -plutôt
pour se rassurer lui-même que ses hommes- en accusant ses
soldats de n’être que des poltrons.
Mais lui-même dès fois approchait nerveusement la prison, écoutait
bien pour savoir, pour vérifier, que plus aucun son ne
troublerait son sommeil, et il croyait voir le sang au sol
couler…le sang d’un homme…le sang d’un compagnon
qu’il n’avait pu sauvé.
***
Bub reprenait son souffle. Courir fait avancer plus vite, mais
est bien plus fatiguant, surtout pour un corps de paysanne.
Heureusement, cette fois, elle n’avait pas d’ampoules,
peut-être ses bottes n’étaient pas des bottes naturelles,
elle devait sans doute avoir quelque chose de magique.
La plaine continuait toujours dans la même succession :
herbe, terre, arbre, herbe…
On avait beau chercher, on ne voyait pas une seule maison à
la ronde.
Au loin, elle distinguait pourtant un léger
changement…l’herbe faisait place à une terre compacte,
voire rocailleuse par endroit.
Elle reprit son souffle quelques instants. Espèrons que les
bottes résisterons !
Bub ne le savait pas…mais elle s’avançait vers l’entrée
de la Plaine Bruyante : elle marquait la séparation entre la
partie occidentale de la Plaine de Melbereth et la partie
orientale de la Plaine de Melbereth…qu’on appelait aussi
Plaine des Loups. C’était à cet
|
|
|
|
|
|
----------------------------------------oOoOo0°«=¦=»°0oOoOo---------------------------------------
Mort-verte
Petit sorcier d'Angie - Barde, Crieur
public - Apprenti des Arcanes - Univers :
Ezar
|
|
|
|
|
|
|
Dernière
mise à jour 20/09/01
|
|
|
|
|