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Registre d'états Civils

Portrait

Mon histoire

Ihriel Ethael

  Il pleuvait ce jour là sur LightHaven.

  Lealith Letanen était assis dans sa chaumière près des portes de la ville, se plongeant des quelques livres de magie à la lueur d'une vieille chandelle.

  Sa pensée était captivée par ce flot de connaissance quand un cris retentit non loin de là.

  Seuls quelques braves guerriers se risquaient à guerroyer au pont nord de la ville tant le temps était capricieux.

  Il ne fit pas attention à ce cris stridents qui avait brisé le silence et voyant le jour céder sa place à la nuit décida de prolonger sa méditation au fond de son lit. Jamais il ne trouva le sommeil. Ce cris le préoccupait trop :

  De qui était ce cris ? D'où venait-il ?.

  Il décida de se lever en plein milieu de la nuit suivant son instinct et il se dirigea sans hésitation en direction des bois de LightHaven. C'est probablement la fine fumée qui se dégageait d'une petite maison qui l'a attiré vers la maison de notre mère.

  Prudemment et doté de toutes ses facultés protectrices, il pénétra dans la maison. Avec stupeur il y découvrit un corps ensanglanté tenant dans sa main un petit parchemin. Il parvint à dégager la lettre de la main raide de notre mère. Il se remit de son émotion ; s'assit et se mit à lire .

  je ne vois pas mes enfants. Il me reste suffisamment de forces pour écrire quelques lignes. Tôt ce matin trois hommes ont fait irruption dans ma maison où je vis seule depuis quelques mois. J'ai deux filles jumelles qui ont sept mois. Elles dorment quelque part. Je ne vois pas mes enfants. Je ne connaissais pas ces hommes. Ils voulaient l'or et les bijoux que mon mari nous a laissé à sa mort il y a déjà quatre mois. Ils m'ont battu et violé tous les trois.J'ai mal mes amours, j'ai mal. Vous êtes quelque part dans cette pièce mais je ne peux pas bouger...Où êtes-vous ? Ils ont tout pris je crois mais je sais que vous êtes encore là près de moi. Je vous aime mes enfants mais maman doit partir. Je vais fermer les yeux et m'endormir lentement pour ne plus jamais me réveiller. Grâce aux dieux ce ne sont pas les visages hilares de mes bourreaux que je vois mais bien vos visages étoilés qui dorment paisiblement. Qu'allez vous devenir mes tendres amours seuls dans ce monde où les hommes ne peuvent pas vivre ensemble, où des gens tuent pour une poignée de pièces d'or une femme seule avec deux enfants. C'est dans un monde de haine dans lequel vous allez, je l'espère de tout mon cour, grandir et vivre votre vie comme vous l'entendez. Prenez soin de vous. Je ne veux plus lutter, la mort est trop séduisante pour que je veuille lui échapper. Elle me tend les bras et je vais la rejoindre. Puissiez-vous connaître un meilleur sort que moi."

  Votre maman qui vous aime.

  Erzebeth Bathory.

  -Voici ce qui était écrit sur ce parchemin en lettre de larme et de sang. Il ne fallut pas longtemps à Laelith Letanen pour nous trouver dans la chambre à côté. 

Race Séraphine d'Artherk
Sexe Féminin
Yeux Bleus
Taille 1M70
Age 23
Cheveux Blonds
Poids    51 Kgs
État civil Mariée, un fils
Caractères :
Calme et réservée, toujours prête à rendre service et à tendre la main pour un léger sourire. 

La tristesse et la mélancolie se lisent sur son visage mais le soleil brille quand même quelque part au fond...
Descriptions :
N.c  
Portrait Chinois : si j'étais...
Un animal :
Une louve
Un arbre :
Un saule pleureur
Une fleure :
Orchidée
Une couleur :
Noir
Un sentiment :
Tristesse
Un objet :
Une bougie
Une saison :
Automne
Un élément :
Terre
Une sensation :
Plaisir
Une qualité :
Fidélité
Un défaut :
Mauvais caractère

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Enregistré le 15 Octobre 2001

  Il se sentit obligé de nous recueillir et de nous élever, ce qu'il fit remarquablement bien. Il nous a appris l'art complexe de la magie.

  Mais aujourd'hui nous sommes capable de voler de nos propre ailes. Nous ne saurons jamais qui étaient ces hommes qui ont sauvagement tué notre mère, ils sont probablement déjà morts, mais notre haine pour les hommes n'a plus de limite.

  L''humanité pour nous n'a aucune valeur. L'homme est mauvais, lâche par essence et il sera jugé et exterminé par l'Haruspice au même titre et pour les mêmes erreurs que les Elfes et les Nains.

  -Nous Islandia et Ihriel Bathory jurons sur la tombe de notre mère Erzebeth Bathory de la venger par le sang et de nuire autant que possible à ces Hommes vils et assassins.

* Bien des années ont passé *

  -Cela fait plusieurs heures à présent que je regarde cette vallée. Les rayons du soleil à demi englouti derrière la montagne, frappent mon visage de milles feux. De mes yeux fatigués perlent quelques rares larmes sur mes joues brûlées. J'ai grandi sur cette falaise et pourtant à chaque fois que je m'y ressource, je découvre avec émerveillement une chose nouvelle, un cadeau de la nature et des dieux.

  Je me souviens, il y a bien longtemps, un matin avec ma sœur, nous jouions près d'un arbre fier et robuste qui aujourd'hui n'est plus. Nous montions à son sommet pour compter le nombre de fleurs qui avaient poussé dans la vallée durant la nuit.

  Mais aujourd'hui, ma sœur n'est plus, j'ai beau faire des efforts je ne retrouve pourtant pas le charme de ma jeunesse qui faisait de cet endroit un véritable havre de paix.

  Péniblement je m'assoie sur un rondin de bois empiétant sur ma cape décousue, mon heaume à la main et je regarde derrière moi ce que j'ai accompli.

  Très jeune, je me suis détournée du regard de nos Dieux, ne comptant que sur mon courage et ma hargne pour avancer. J'ai vécu toute ma vie dans le doute, la haine, la tristesse et l'illégalité. Je me suis battu corps et âme pour ce en quoi je croyais, dédiant ma vie au souvenir de ma mère, mais je sais à présent que je n'ai poursuivi que des fantômes.

  -" Maman, qu'ai-je donc fait? "

  Je n'ai laissé que des monceaux de cadavres et des familles déchirées, des pleures et des cris pour une vengeance que ma mère n'aurait sans doute pas voulue.

  Je suis une femme de valeur, qui n'a cessé de courir après des idéaux faux qui m'ont mené à ma propre perte. Bien des gens ont tenté de m'ouvrir les yeux mais mon cour était trop vide pour constater l'évident. Je me trompais depuis le début. Je n'ai donc plus rien à faire en ces terres.

  Ô! Faucheuse, grande dame de l'éternel, je suis à présent prête à quitter mon corps et à subir l'ultime voyage. Prend cette âme tourmentée qui n'a plus le souffle ni l'envie de se nourrir encore et encore du malheur des autres, cette âme qui ère dans les méandres assombris par le souvenir de l'enfant qui au petit matin caresse l'espoir de revoir sa mère à jamais disparue.

  Je n'ai pas le droit de perpétrer mes rancœurs au détriment des autres.

  Je vais donc m'en remettre à la mort sans concession. Puisse-t-elle trouver pour moi le chemin du repos.

  Pardon Maman de n'avoir pas su porter aussi haut ton nom et ta flamme. Je me retire à présent dans les abysses et ne laisser aucuns souvenirs de ma terne existence.

  * Se lève sur ses jambes frêles *
  * Enlève sa lourde cape et sa robe tachée de sang *
  * Défait une à une les boucles de sa cotte d'anneaux *
  * Se jette nue dans le vide *
  * Une boule de lumière s'élève dans les airs *
  * La boule se scinde en deux *
  * L'âme sombre retourne à la terre *
  * L'âme blanche s'envole vers les cieux
  * Un être ailé se pose délicatement sur le sol *

  * Ihriel est né à nouveau *

Ihriel Ethael

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Extrait du grimoire Gx

Dernière mise à jour 16/10/01