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Registre d'états Civils

Portrait

Mon histoire

  Je revois encore les flammes, celles du bucher, celles qui accompagnent les cris du suplicié. Les femmes cachaient les yeux de leurs enfants. Les hommes, même parmis les plus forts avaient le teint qui palissait. La lumière du feu rougissait les coins sombre de la place de la ville.

  Les hurlements de Kârsorès raisonnaient dans la nuit. Les flammes léchaient sa peau dévoilant progressivement des rides sèches au moment où la chair se flétrissait sous la chaleur.

 Je me rappelle de cette nuit, car c'est à cet instant que ma venue au monde pris toute sa signification.

  Je me souviens bien de mon ancien maitre Kârsorès, le même qui me reduisit en esclavage et qui me fit si bien profiter de ses talents macabres de chirurgien. Je suis né pour devenir esclave, il est des destins que toute la volonté des hommes ne peux changer. J'ai été vendu très jeune à Kârsorès pour une somme que je pense très modeste. Cet homme était chirurgien, parmis les plus réputés de mon pays.

  Je ne servais principalement qu'a des tâches ménagères et de labeur physique, comment aurais-je pu me plaindre ? je n'avais connu que ce genre de vie. Un soir, je du continuer de travailler assez tard à nettoyer le laboratoire du maître quand je surpris une scène bien étrange.

Le maître était resté travailler tard également, il m'avait dis qu'il devait procéder à l'examen d'un corps.   Je continuais à laver le sol lorsqu'une personne entra dans le laboratoire et s'approcha du maitre. Ils discutèrent un long moment avant qu'une dispute éclata. Le maitre saisit un petit scalpel et trancha la gorge de l'inconnu qui s'éfondra sur le sol.


  La terreur m'a envahit et je me suis caché dans l'arrière salle.

  Jamais je n'aurais osé parler de cet évènement au maitre, le silence fût donc de rigueur au lendemain matin. Toute la ville était en émoi car les gardes avait parait-il retrouvé le corps horriblement mutilé d'un enquéteur privé d'une grande famille de la région.

  Ce n'était pas la première fois ces derniers temps, que des crimes horibles étaient révélés dans cette ville. La semaine dernière le cadavre désossé d'une jeune campagnarde avait déja été retrouvé. 


   Le maitre avait l'habitude une fois par semaine de me laisser quartier libre en ville, ce que j'appréciais énormément et que je ne manquais jamais d'honorer, sauf un jour de grand froid où ma curiosité m'avait poussé à rester. 

Harkid-3RD
Race Néphélin
Sexe Masculin
Yeux Rouge
Taille 1M85
Age 28 ans
Cheveux Blanc
Poids    85 Kgs
État civil Célibataire
Caractères :
suceptible, lunatique, prétentieux, arrogant…
Descriptions :
une armure de plaque ne laissant apparaitre aucune partie de mon corps…  
Portrait Chinois : si j'étais...
Un animal :
Un serpent
Un arbre :
Un chêne
Une fleure :
Un cactus
Une couleur :
noire
Un sentiment :
la haine
Un objet :
Un scalpel
Une saison :
Hiver
Un élément :
Le Feu
Une sensation :
La douleur
Une qualité :
Nc.
Un défaut :
aucun

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Enregistré le 17 Octobre 2001

  Je décidais d'en savoir plus sur les pratiques étranges du laboratoire et décida de me cacher derrière des caisses en bois au fond la pièces lugubre. Peu avant minuit, une sombre procession d'étranger pénétra dans la demeure, un a un, tous à visages couverts du capuchon d'une large cape. Une sombre cérémonie commença, des cierges noirs s'allumèrent sur les chants rauques de chansons interdites dont la langue m'étais inconnue.

 Les deux derniers visiteurs arrivèrent, trainant enchainé un jeune garçon. Ils le placèrent sur la table de chirurgie, les traits du visage du garçon réflétaient une terreur profonde, ses yeux étaient exorbités par la peur.

  Je ne pu comprendre la sombre cérémonie qui se passa dans ces murs, mais la référence à un dieu ou un démon nommé Ogrimar était constamment présente. La cérémonie se continua tard dans la soirée, jusqu'au moment ou un évènement chamboula toute l'organisation. L'entrée principale de l'office vola en éclat sous le coup d'un bélier et une dizaine de garde de la cité pénétrèrent en un bruit assourdissant. La confusion régna et les sombres adeptes usèrent de magie interdite face à la furie des gardes.

  La bataille faisait rage, quand un jet de flamme m'obligea à quitter ma cachette. Dans toute cette cohue je ne sus où aller, j'érrais au milieu des combats. Tout d'un coup une main m'agrippa par l'épaule et m'entraina dans une arrière salle. Sans réussir à m'échapper je me retrouvais enchainé sur une petite table de chirurgie. Je hurla de rage mais les bruits du combat ne me laissa aucune chance d'être entendu.

  "Ne crie pas, esclave, au contraire, réjoues-toi de bientôt accueullir un esprit supérieur, serviteur du chaos et de son maitre Ogrimar !"

  Mes hurlements quand je vis le scalpel et les autres instruments ne parvinrent pas à alerter les gardes. Très vite et avec une grande précision, le maitre découpait mon crâne déssinant des symbôles depuis longtemps oubliés, le sang coulait sur mes yeux donnant à mes visions de cauchemard une teinte rougeâtre. Très vite, le maitre s'allongea à mes cotés sur la table et nous relia à une machine bien étrange. L'inconscience me gagna...


  La douleur des flammes ravageant mon corps me réveilla en sursaut, mon corps ... je ne le reconnaissait plus. J'étais enchaîné sur un bûcher sentant ma vie quitter lentement ce corps qui avait été celui de mon maître. Entre deux flammes je m'aperçus dans la foule, enfin ce qui était moi avant d'avoir été transféré dans le corps de Kârsorès. Ma peau craquait de toute part et la fumée m'asphixiait. La vie quitta mon corps sous les hurlements de satisfaction de la foule.


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Bien, je n'aurais cru que cette vielle cérémonie aurait si bien marché. C'était mon dernier espoir d'échapper à ces gardes, hum, qui a bien pu me dénoncer. Maintenant il ne me reste plus qu'a récupérer mes outils de chirurgie et de vite quitter cette contrée afin de trouver un royaume où je serais tranquille pour continuer mes expériences.

  Le jeune homme se détourna de la vision du brasier, où le son ancien corps était en train de brûler et avec un petit rictus de satisfaction sur les lèvres pris sa sacoche et se rendit sur le quai ou l'attendait un bateau à destination de Lighthaven en Goldmoon sa sacoche à la main, et son éternel rictus aux lèvres. Durant le voyage, il découvrit les effets secondaires de la sombre transmutation. Son visage se craquela et en quelques jours, une face horrible mi-animale, mi-humaine se dévoila.

 

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Extrait du grimoire Gx

Dernière mise à jour 19/10/01