La
femme se réveilla, nue, dans une des chambres du temple
de HavreClaire, un drap de soie la recouvrant
pudiquement. Sa vue était encore trouble, mais ces yeux
s’habituaient peu a peu a la clarté du lieu. Au bout
de quelques dizaines de secondes, elle put distinguer
trois hommes, penché sur elle, la fixant dans les yeux.
Vous allez bien, ma Dame ? Interrogea l’un.
Elle remua quelque peu les lèvres, mais ne réussi a
laissé échapper qu’un léger gémissement. Elle se
mit soudainement à trembler, elle ferma ses yeux avec
force.
Ils veulent me tuer ! Qu’ai-je fais ? Ce
n’est pas ma faute si je suis ainsi ! Je n’y peu
rien ! Je ne connais même pas mes parents ! Pourquoi ?
Elle sera ses points, ses ongles pénétrèrent la peau
douce de ses paumes.
Lâcher moi ! Je ne veux pas vous suivre ! Je
n’ai rien fais !
Elle parlait étrangement, d’une vois douce
mais coléreuse, comme une enfant faisant un caprice.
Les prêtres autour d’elle - car s’en étaient l’écoutaient
crier, bouche bée.
Soudain, la jeune fille se leva, et coura jusqu'à
la sortit du temple, tenant son drap fermement
contre sa poitrine. A cette heure, le temple était
désert, et heureusement. Un prêtre lui couru
ridiculement après, manquant de trébucher à
chaque pas, tenant sa robe pour ne pas se prendre
les pieds dedans.
Finalement
se fut MoonRock qui l’arrêta. La jeune adepte
d’Artherk lui attrapa délicatement le bras, mais
lui sera avec force. Calmez-vous, ma Dame,
asseyez-vous. Personne ne veut vous tuer.
On expliqua à la femme, au nom encore inconnue,
qu’elle avait été télé porté par sa pierre de
destinée au temple, totalement nue, et qu’elle était
tombée dans un profond coma pour se réveiller un
jour plus tard, en cette claire matinée. Personne
ne savait rien d’elle, personne ne semblait la
connaître ou la reconnaître.
Les questions ensuite se mirent à pleuvoir.
Qui était-elle ?
Qui voulait la tuer ?
Que
lui était-il arrivé ?
Elle ne put répondre à aucune. Elle ne se
souvenait même pas de son nom, de son identité, de
son passé. Amnésie
On lui confia des vêtements de toile et on
lui rendit sa pierre de destinée, pierre qu’elle
tenait à la main quand on la retrouva allongé,
quasiment morte, sur le sol du temple, la veille même.
On lui donna aussi un nom : Ilania Faeria, et on
l’inscrivit sur le registre du Bourgmestre
Ilania quitta donc le temple, d’un pas peu
assuré. Une lueur de braise brillait dans ses yeux,
une lueur indéfinissable, quoi que beaucoup
l’aurait jugé mauvaise.
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