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Portrait
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Mon
histoire
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Un être étrange franchit le pont de LightHaven
Son visage est dissimulé sous une épaisse
cape
Sans un mot placarde un vélin froisé sur un
mur du Gob D'or
Quelques badauds se précipitent pour lire ces
quelques phrases.
Luhne arrive sur vos terres fieffés manants. Je
vis tapis dans l'ombre depuis mille lunes, observant, étudiant,
décortiquant les moindres de vos gestes. Ma haine
envers vous n'a d'égale que votre stupidité. Mon
errance séculaire et mon immense patience m'ont permis
de me forger mon opinion.
Vous n'êtes rien ou presque. J'ai beau regarder
autour de moi, je ne vois rien. Que des pantins ne
pensant (si l'on peut appeler cela penser) qu'à travers
le discours sournois d'un Dieu, d'un gourou ou pire
encore d'un Roy * Ricane *. N'avez-vous donc aucune
fierté, aucun amour * sourit au son de ce mot * propre
?
Regardez-vous Brehanites, décérébrés
balourds, votre spiritualité réside dans votre épée
et votre trop plein de cervoise vous empèche de vous
rendre compte à quel point vous êtes ridicules...J'ai
vu des Gobelins avec un regard plus expressif que le
votre.
Ne riez pas Syliens, je vous vois glousser
pauvres intellectuels de basses fausses, sortez un peu
de vos bibliothèques, la vie ne se trouve pas dans vos
livres et la richesse ne s'amasse pas en vendant des
vers.
Assassins, menteurs, voleurs !!! Oui vous Sélénites
vous êtes les pires rats de ces terres, je n’ai
jamais rencontré des gens aussi peu digne de confiance
(à part moi), avec si peu de loyauté. Vous me
ressemblez finalement, joignez-vous à moi pour mettre
fin à cette mascarade...Non remarquez je suis le seul
et l’unique je n’ai pas besoin de raclures à mes côtés.
Je ne m’étendrai pas sur les petites obédiences,
même si mon humeur est à rire mais cela dit amis de la
nature offrez donc des fleurs fanées de ma part aux
disciples de ce Dalaï, vous en profiterez pour discuter
de coutures ou d’autres choses tout aussi
passionnantes.
Vous êtes embrigadés, endoctrinés par des
soupires, des murmures qui ne vous apportent finalement
rien. Si des guerres, des conflits, des morts par
tonneaux et du sang encore du sang.
Mais vous n’avez donc pas d’orgueil ? Une
telle puissance au service du néant...désolant.
Moi j’ai de l’ambition je ne suis pas comme vous
moutons sans cervelles servez-vous de votre crâne
qu’il ne serve pas seulement à porter ce heaume
bancale qui orne votre...tête.
Je n’ai qu’une seul doctrine, qu’un chemin,
qu'une route damée par le prophètes depuis des millénaires
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Luhne
de Melyn |
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Enregistré
le 01 Février 2002
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Entendez votre vie, entendez ce que vous êtes et
entendez ce que je suis.
Ainsi est faite la vie, ainsi sont les hommes, ayez le
courage de le reconnaître...
Une vieille dame un peu bossue passe peiniblement
non loin de la taverne, supportée par une cane de bois
robuste.
Elle ajuste ses lorgnettes et contemple le panneau des
annonces:
Vend charue remplis de sachets d'écorce de saule cent pièces
d'or.
Vend piles de bois d'arbres démoniaques dix pièces d'or
l'unité.
...
Luhne?..Luhne...Luhne !
Que fait-il dans la contrée?! Je le croyais disparu.
Pauvre homme, il doit encore ruminer ses vieux démons. Qui
l'eut cru qu'il vivrait encore de nos jours...
La vieille dame érintée, s'assoie sur une bûche
de frêne pour reprendre son souffle et se souvient
Pourquoi diable ses parents ne l'ont-ils pas laissé épouser
cette jeune paysane...Tout aurait-été plus simple. La
noblesse a toujours le dernier mot de toute façon. Ils
n'auraient jamais du payer des mercenaires pour conduire la
douce enfant hors du pays...Le pauvre Luhne ne s'en est jamais
remis. C'est pour cette raison qu'il les a égorgé...quelle
nuit tragique.
J'espère que la prison l'aura changé quelque peu, il
n'était pas un mauvais garçon...
La vieille dame parvient à se relever et entreprend
sa marche en soupirant
Enfin...
Tapis dans l'ombre comme à l'accoutumé, Luhne suit
du regard la vieille dame évoluer timidement vers son chemin
quotidien. D'un bond agile, il parvient à se dresser face à
l'ancêtre bossu
- Ainsi, tu n'as pas quitté la région, vieille
bique...j'aurais cru que tu croupirais six pieds sous terre.
-Luhne! Mon garçon, quel plaisir de te revoir...
-...Tais toi vieille souche, je me moque de ton
plaisir. A qui as-tu raconté mon histoire encore, langue de
vipère ?!
- Mais enfin, Luhne, à personne, pourquoi évoquerais-je
cette horrible tragédie?!
- Rah! Arrête donc de larmoyer ainsi, viens par là !
Brutalement, Luhne aggripe par le bras la vieille
dame et la conduit derrière un buisson et la force à se
mettre à genoux en mettant un violent coup de pied sans sa
cane
- Maitenant ferme les yeux, je ne veux pas voir ton
visage blâfard me hanter une fois ta gorge tranchée.
- Mais...mais pourquoi veux-tu me trancher la gorge?!
- Je ne veux pas que ce maudit village soit au courant
de mon passé. Avec toi encore en vie la garde aura des soupçons
envers moi et je ne pourais pas être tranquille pur opérer
mes menus larcins.
Une dague tordue, brandie au bout d'un bras sûr et
robuste, s'apprête à pourfendre le crâne malheureux de la
Dame âgée...
-Bien, Luhne, fais ce qu'il te plaira, de toute manière
j'ai suffisament vaicu pour laisser ma place à d'autres et si
je peux appaiser ne serait-ce qu'un moment ta hargne et ta
haine, j'aurais au moins réussi cela.
La vieille Dame ferme les yeux et prend une profonde
respiration tout en crispant sa main ridée sur une motte
d'herbe.
La seule chose qu'elle sentit c'est son corps tomber à la
renverse dans les broussailles et le craquement de ses os dura
la chute. Les yeux encore fermés elle pouvait entendre au
loin
-Saleté de sentiment, je hais les remords! Diantre,
malheur à moi! Si je pouvais m'oter le coeur...Grrr...J'irai
éventrer une biche pour la peine...
...Je ne comprend pas ce qui m'arrive, je n'arrive pas
à tuer ces mécréants sans éprouver des sentiments
horribles!
Luhne disparait dans la nuit...
...alors qu'endormit au pied d'un arbre, Luhne fut pris de
violents spasmes qui le firent virevolter à un mètre du sol.
Luhne! Tu te trompes de colère, tu te trompes de
sentiment. Je connais ton passé et le mal qui te ronge.
Sache que la mort que tu donnes n'est pas une fatalité.
Regarde ces hommes fourbes et mesquins, et comprend que leur
avidité les mènent tout droit à leur perte. Délivre les de
leur prison et offre à leurs âmes l'asile qu'ils méritent.
Montre aux âmes égarées la porte qu'il faut emprunter,
frappe le médiocre! Montre lui la mort de près et transcende
le pour qu'au jour du jugement il puisse se montrer digne.
Ainsi un jour, ce jour l'Humanité sera sauvée et tu pourras
aimer à nouveau...
Un puissant flash illumina son rêve et ses yeux
s'ouvrirent devant une masse étrange et diforme qui lui assèna
un coup terrible.
Luhne se reveille au temple de LightHaven. Il a une mission à
présent
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Luhne
de Melyn
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Extrait
du grimoire Gx
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Dernière
mise à jour 03/02/02
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