Né sous une mauvaise étoile, d'un père
alcoolique et d'une prostituée, la vie commença mal
pour Jean Sans Nom. Obligé dès l'age de 8 ans de
travailler pour subvenir aux besoins en alcool de son père,
il s'engagea très tôt dans l'armée du Roy.
A 17 ans, il rencontre Pâquerette, une fille de
tavernier, qu'il épouse l'année suivante. A 19 ans il
est papa. Mais il attrape le vice de son père et
commence à boire.
Les années se suivent entre guerres et repos
auprès de sa femme (du moins à la taverne près de
chez lui).
La guerre contre les gobelins ne l'épargnera pas. Jean
pert un oeil, et les filles de joie lui transmettent la
Syphilis.
C'est a l'age de 38 ans que tout bascule. Une
deuxième blessure à la hanche et un sergent trop
autoritaire le forcent à déserter. Rentrant chez lui
comme un voleur, après 3 ans d'absences. Il découvrira
sa femme morte en couches, mise enceinte par son
meilleur ami. Son fils aussi est décédé, par trop
d'abus de Lotus noir.
Borgne et boiteux, plus de travail et plus de
famille, recherché pour désertion Jean sombre de plus
en plus dans l'alcool. La maladie le gagne. En plus de
la syphilis, Jean attrape la tuberculose et devient
rachitique. Les habitués des tavernes commencent à
l'appeler PortePeste et son nom d'origine sombre dans
l'oubli.
Les nuits à errer, ivre-mort, dans les
cimetierres lui ont fait rencontrer d'étranges
personnes, et son esprit chancelant en ont fait une
bonne recrue pour les adeptes des sombres arcanes. En échange
des quelques sous, il devient le cobaye de nécromants.
C'est au cours de ces séances qu'il grapille quelques
sorts, bien qu'il ne cherche nullement à emprunter
cette voie maudite.
A présent PortePeste n'est plus qu'une misérable
loque malade et alcoolique. vous le voyez sans cesse
mendier pour se payer sa chopine. S'il est parfois
agressif dans ses propos, n'oubliez pas qu'au fond ce
n'est pas un mauvais bougre, et que la vie a été dure
pour lui.
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