Fille de Thiamat et de Megane Drake, je vis la
première lueur du jour à un matin où les bourgeons
commencent à fleurir. Il s'agit du 24 juin, si ma mémoire
est bonne. J'ai eu une enfance facile où
l'amusement était au rendez-vous. Les frères et
les sours de sang ou d'adoption de la famille
fondée par l'aide de mon père, les Drake, ont su me
faire apprécier ce moment de vie. Je me sentais
tellement heureuse de les voir arriver après une journée
d'entraînement, sous la lueur d'un feu. Assise ou
blottie
contre eux, je les écoutais parler mais aucune envie de
faire pareillement.
J'étais tellement bien, sans obligation déterminée,
à m'amuser comme tous les enfants de mon âge.
Comme tous ? Je ne pense pas. Ma mère et
mon père me permettaient souvent de dormir le jour pour
me permettre de veiller les
soirs de feu de camp avec la famille. J'étais
toujours enthousiaste et émerveillée quand je voyais
arriver mon papy Razielo,
ma marraine Alanis et mon
parrain Arcas à notre nid familial. De mon
grand-père, j'ai retenu comme leçon de vie, la loyauté
envers ses proches.
Ma marraine, la courtoisie face aux gens lors de
croisées. De mon parrain, la détermination à
connaître plus en profondeur, les apprentissages que
l'on acquiert dans l'
entraînement. Quant à l'ensemble de la
famille, l'entraide. Sentiment si nécessaire pour
survivre.
Avec mon père et ma mère, nous nous promenions
souvent à proximité de la sortie de la ville de
LihgtHeaven, où j'étais fièrement protégée par les
sorts de prêtrise que Syl a su donner à mon père et
de la force de l'arme par la foi en Brehan que vénère
ma mère. Un jour, juste un peu après avoir fait
notre repas familial du matin, nous avions décidé de
prendre cette promenade.
Juste un peu dépassé le pont que l'on surnomme
"le pont "Gobelins, je vis une créature que je ne soupçonnais
pas l'existence. J'avais vu ceux d'un rouge éclatant
qui éfinissent le nom du pont mais jamais ceux que l'on
nomme les orcs. Par distraction, je vis un d'entre
eux se dirigé vers moi.
Criant à l'aide, apeurée par cette vision de
cette créature à la taille forte, mon père réussi de
justesse à me soigner de ma perte de semi-conscience à
la vue de la tribu qui semblait suivre le premier.
Je sentis que des bras me soulevaient, ceux de ma mère.
Je l'entendais crier, affolée par la peur que ma pierre
de destinée brille pour la première fois de ma vie.
J'écoutais les prières apaisantes que mon père prononça
d'un ton calme, durant le retour à notre lieu familial.
J'ai été couverte de soin, de chaleur familiale
pendant 14 lunes.
À mes 12 printemps, je savais que si je voulais
découvrir le monde, bien au-delà de LightHeaven, je me
devais de découvrir un attrait pour le combat, peu
importe la manière. J'ai donc suivi la sagesse de
mon père et de ma marraine. J'appris le maniement
de l'arme par la meilleure professeure, ma mère.
Finalement, j'ai approfondi les sorts que Syl m'a fait
don avec l'aide de mon grand-père, celle d'avant son
appel d'Artherk et de mon parrain Arcas.
Je reste attachée à mon île de mon enfance,
Arakas, où mes meilleurs souvenirs de vie y sont
rattachés. J'aime me recueillir pour méditer ou
prier près de la fontaine de LightHeaven où parfois je
peux entrevoir une silhouette qui m'est chère, celle
que mon cour soupire, Sire Greth. C'est avec espérance
que j'espère m'unir à lui et vivre un roman d'amour
comme était celui de mon père et ma mère, à une
certaine époque.
|