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Univers d'Althéa

 Les Cycles de destructions
Traductions de texte Elfique

Voilà le texte tel que j’ai réussit à le traduire

Les imperfections de traductions ou les doutes sont signalés en italique
Je suis consciente que la traduction est approximative j’ai également abrégé le style des phrases tout en respectant l’esprit
J’espère que vous me pardonnerez des erreurs que j’ai put commettre

Commencement au 30 ème Jour - A partir du 31ème jour


31 jour du Cycle de la destruction

Il n’y a plus d’harmonie même entre nous, certains sont partis sans un mot, solitaire se préparant a un trépas promis. Plusieurs ont pris les armes. Ils désirent combattre et espère sauver notre race. Certains se terrent. Je ne sais même pas qu’elle conduite adopter. De la cité prises sous les soies nous avons ramener de la nourriture. Les chevaux se sont un peu reposé. Demain nous repartirons vers le nord pour d’autres cités, espérant que certaines ont été épargnées.

Au milieu de l’après midi elle sont apparus, silencieusement, la première a glissé d’un arbre accroché a un fil. Elle s’est délicatement posé sur l’épaule  d’un veilleur. S’est approché de son cou, les crocs luisant de venin on mordu, un hurlement, un corps qui s’arque et qui retombe au sol. Et la encore l’horreur de voir sous nos yeux cette transformation en une ombre noirceur / vide noir démoniaque. D’autres sont apparus proche si proche. Encore une fois nous avions fuit. De notre groupe nous n’étions plus que quelques dizaines fuyant un destin que des puissances avaient tracés pour nous

 

32 jour du cycle de la destruction

  La route encore, la fatigue et la peur. Nous avançons sans but. Plusieurs personnes nous rejoignent d’autres partent sans bruit. A trois reprise nous avons combattu. Chaque fois nous avons réussit à repousser les créatures mais plusieurs des nôtres ont perdu leur âme et leur vie dans ce combat.

  Mais le combat le plus dur a été lorsque nous avons du combattre les nôtres. Ils sont apparus silencieusement, les armes dressées. Leur leader nous à sourit. La haine se lit dans ses yeux, une litanie lancinante s’échappe de ses lèvres Maarch P’tang, le jugement est la … Ils ne sont plus vivants ce ne sont plus que les jouets abjects de démons sans âme. Le combat fut bref, incapables d’en appeler correctement a des forces mystiques nos propres forces les ont massacrés. Puis nous avons pleurés, jamais avant ce jour une bataille entre nous c’est produite.

   Nous avons pris le temps de prier pour eux, notre errance va continuer jusqu'à notre déchéance totale.

33 jour du cycle de la destruction

  Nous approchons enfin de ce qui est une des plus belles cités de notre peuple, dans quelques heures nous aurons rejoint le berceau de notre monde. Depuis ce matin le soleil brille à nouveau. Il réchauffe nos corps mais surtout notre esprit. Des sourires apparaissent dans notre groupe. Nous voyons la fin de ce cauchemar. Nous avons trouvé une ferme intacte, en ce moment il y a un grand festin, un des soldats a trouvé un luth et chante sa joie de revoir le berceau de notre peuple. Nous avons décidé de rester la et de repartir demain a l’aube. Nous avons besoin de repos. Dans la ferme j’ai trouvé des vêtements d’enfant. Mon fils est content de se retrouver au sec et au chaud. Nous nous reposons a tour de rôle. Un bruissement léger de chants me berce alors que je m’endort.
  J’ai put dormir sans faire de cauchemar, mon esprit et mon corps son de nouveau en harmonie, reposée.


34 jour du cycle de la destruction

  L’aube, l’incandescence du soleil qui se lève sur les collines. L’empressement a seller les chevaux afin de partir au plus vite. Notre petit groupe se mets en marche, deux petites collines a franchir et nous verrons enfin la foret verdoyante.
L’enfer de nouveau. Il ne reste rien, tout a été brûlé, les troncs calcinés se dressent ultime témoignage de ceux qui fut la splendeur de notre peuple. Ca et la des flammes consument les derniers vestiges d’une cités chantante.
  Quel est la force terrible qui a détruit ce lieu. Comment brûler en quelques heures des milliers d’arbres ?
  Ou sont les gardiens, ont il péris eux aussi en tentant de défendre les arbres. Nous avançons vers la cité. Espérant vainement trouver un survivant. Rien, il ne reste rien.    

  Nous avons trouvé les restes de gardiens, leurs branches tordues et brûlées. Notre ultime espoir s’est évanouit. Nous errons sur ce lieu carbonisé.
Je reste sur mon cheval, mes yeux clos je me remémore ce lieu si plein de vie. Le vent se lève, une forte bourrasque, l’air chaud m’enveloppe, une vague de flamme sur ma droite engloutit des corps. Mon cheval s’emballe, je me maintient difficilement en selle. Du coin de j’œil j’aperçoit une aile mordorée. Apres je ne me rappelle que mes efforts pour tenir en selle et fuir ce cauchemar. Plusieurs lieux parcourues au galop, je maîtrise enfin le cheval. Maintenant je suis seule avec mon enfant. Je vais rejoindre le refuge que nous avions préparé.


36 jour du cycle de la destruction

  Je suis enfin arrivée, deux jours à me dissimuler et a fuir des monstres et des démons. Deux jours d’errance de cris et de larmes.
Je clos cette porte d’onyx que nous avons eu temps de mal a installer. Autour d’elle scintille les protections. A par moi et mon fils plus personne ne pourra la franchir. La sécurité enfin. Mais a quel but, pourquoi vouloir continuer ? Combattre, subsister, ou simplement voir grandir cette petite chose qui babille ignorante de notre drame. Dans un coin de la grotte je vois le bassin qui me permettra de garder un contact avec l’extérieur.

37 jour du cycle de la destruction

  Le repos enfin, le calme au fond de cette grotte.
Est ce que je sortirai un jour de ce lieu ? Est ce que je sentirai encore sur mon visage la douce caresse de la brise ?

  La mort a ravagée mon monde, mes amis, ma famille ne sont plus. Je reste la à contempler mon enfant, sans force ni volonté. Je regarde ce livre ou j’ai écrit mon insouciance et ou je décrit notre destruction. Que n’ais je périt avec mon peuple. J’ai fuit pour cet enfant qui n’entendras jamais la joie et l’innocence des jours bénit ou notre seule préoccupation étais de composer un chant pour faire naître un sourire chez nos amis.

  Bientôt je verserai de l’eau dans le bassin, bientôt j’irais à la recherche de survivants grâce à la magie qui nous lie les uns aux autres, Bientôt je saurai si cette destruction sera totale ou si notre civilisation saura se relever de ce desastre.


38 jour du cycle de la destruction

  Lentement je verse de l’eau dans le bassin, les runes se recouvrent, scintillent, l’eau se calme. Le fond du bassin se fait miroir et je lance mon esprit à la recherche de mon peuple. Des images fugaces se forment. Souvent je ne vois qu’une ombre qui erre. Je sais pourtant que c’est l’un des nôtres. Déchu, brisé, condamné à une immortelle errance, mort et pourtant vivant ne pouvant pas gagner le repos des îles bénies.

  Je me détourne d’eux. trop souvent je crois qu’elle savent que je les observent. Et en retour je sens le poids de leur regard se poser sur moi. Trop souvent aussi je vois un survivant fuyant son terrible destin et une ombre proche, trop proche. Je maudit mes pouvoirs trop faible trop mal entraînés. Incapable de prévenir le fuyard. Je ressent l’approche, et je détourne mon esprit. Je ne connais que trop l’effroyable conclusion.

  Dans le lointain deux ombres s’éloignent a la recherche d’une victime.

39 jour du cycle de la destruction

   Mon regard se porte vers le nord. Là bas si loin. Là où les cités ne sont pas au cœur des forets mais faites de marbre blanc, longues flèches pointant vers le ciel, érigées par de puissantes magies. Cet endroit que je n’ai jamais vu qu’a travers les yeux de mes amis.
   En ces lieux le destruction n’est pas complète.
Si loin, ces villes ou nous devions nous rendre, nous avons échoués. J’observe les allées et venues. J’observe surtout les armures resplendissantes. L’assurance de combattant expérimentés. Des mages et des prêtres passent parmis eux offrants protection mystique et bénédictions. La foule qui feint la joie pour offrir aux combattants une force qui ne l’habite déjà plus.
Les derniers espoirs de notre peuple, mes derniers espoirs pour sortir de cette grotte, mes derniers espoirs pour mon fils.
   Je détourne mon regard. je prie serrant contre mon cœur le dernier fil qui me raccroche à cette vie. Cet enfant qui m’est si cher.

40 jour du cycle de la destruction

  Je ne peut pas m’empêcher de revenir sur cette armée. Chaque moment ou mon esprit divague je veut réactiver le miroir et voir les soldats se préparer. Seront il capable de vaincre cet ennemi ?
Je résiste parfois à cette pulsion. Je cherche de quoi occuper. Magie, couture, écriture, chant ne m’occupent l’esprit que quelques instants. Sans cesse mon regard revient au bassin, mes jambes se redressent et mes pas me mènent vers le bassin.
  Les minutes s’egrennent. je prépare de quoi nous nourrir. Mu sans réflexion mes mains vont de l’assiette a la bouche avide de mon fils.
Le temps n’as plus de prise et pourtant il rythme toujours mes moments.
Je me réveille devant le bassin chantant les runes.
  L’eau s’éclaircit et je voit l’armée en route. Les ors des bannières flottent au vent. A l’arrière montés sur de chevaux caparaçonner chevauchent les nobles et les prêtres. Parmi eux je reconnaît une figure d’effroi trop connue. Ce teint mortuaire, ce regard hanté. Maarch marche au milieu d’eux prodiguant conseil et poison.
Je tend toute ma force et ma magie vers eux pour les alerter. Plusieurs heures se sont écoulées lorsque je reprends conscience.
  La nuit a recouvert l'armée. Incapable de la retrouver je sanglotte en silence pour ne pas perturber l'enfant qui dort

41 jour du cycle de la destruction

  L’aube enfin, j’avale les mots servant a activer le miroir et je dois recommencer plusieurs fois avant d’obtenir une image nette. L’armée a parcouru plusieurs lieues. Elle a prit position sur une colline fortifié.
Les archers vérifient les empennages. L’infanterie regarde une dernière fois les attaches des armures puis aiguise les lames. Répartit au milieu des formations en armure mages et prêtres semblent incongrus dans leur robes. Mais je connais leurs pouvoirs destructeur et leurs talents pour soigner.
Plus haut les cavaliers pansent les chevaux. Je m’arrête sur chaque visage. Pour chacun d’eux j’envoie une prière aux dames. Plus haut encore les nobles et les commandants, rassemblés autour d’une table, ils préparent le combat. Bientôt chacun d’eux va rejoindre sa troupe. Ils vont tisser des sorts avec tous les soldats pour les protéger et les guider. Vulnérable entre tous mais pourtant indispensable. Maarch est présent, je le vois sourire et commenter, apporter ça et la précision ou information. Mon cœur se glace à sa vue.
Ma vision s’envole, je franchit vallées et rivière et j’aperçoit enfin les ombres en marche. Guidées par un terrible instinct elle franchissent tout les obstacles en volant. Derrière se dissimulant j’aperçois les créatures infernales qui ont semés la terreur chez mon peuple.
  Épuisée je me retire. Je sais que bientôt je vais revenir observer …



  Les cors sonnent, dernières courses pour prendre sa place. En rang serrés les ombres s’avancent. Elles tombent l’une après l’autre, transpercés par des traits de lumière qui arrachent lambeaux par lambeaux la malédiction imposée.
Les archers suivent le rythme de leur danse de mort, d’un mouvement fluide ramasser une flèche, l’amener a la corde, redresser l’arc et lâcher la corde. Recommencer, inconsciemment, sans même chercher une cible des yeux. La vague se brise et reflue. J’observe les quelques corps au sol. J’en reconnais certains. Ils étaient déjà mort, mais les flèches les ont enfin libérés de la malédiction.
  Les troupes se reforment, des ombres se glissent discrètement mais aucune ne parvient à rejoindre l’armée. Le calme, d’autres tentatives dérisoires.
L’assaut enfin, la course vers les premières fortifications. Créatures difformes qui tombent, piétinées par les sabots des rangs arrières. Pluies de flèches, de flammes et de pierres. Les premiers mage qui s’écroulent épuisés par les efforts pour maîtriser des forces brutes. Les archers qui se débandent pour laisser place à l’infanterie et qui vont se reformer plus loin, laissant derrière eux quelques malheureuses victimes de cette folie
  Les images se brouillent, je suis incapable de suivre les mêlées. Sur une aile l’infanterie recule, les cavaliers qui chargent, repoussant la marée démoniaque, piétinant corps, ombres et démons.
Il n’y a plus d’individus, il n’y a que deux masses qui s’enveloppent et s’insèrent l’une dans l’autre.
  La nuit s’approche, le reflux. L’armée qui se retire avec réticence puis qui se brise, fuite éperdue pour sauver sa vie.

  Derrière le bassin je jubile. Vainqueur. Les créatures démoniaques qui fuient en tout sens, mon peuple qui les poursuit et qui haches les retardataires. Une froide rage réchauffe mon ventre, je souhaite être présente. lever l’épée et frapper encore et encore. Anéantir ceux qui m’ont prit mon amour et ma joie.

42 jour du cycle de la destruction

  Je m’éveille avec joie. Vaincu, écrasé, je suis certaine que nous pouvons vaincre.
Je vais sortir, retourner au village pour récupérer des affaires. Peut être même une épée.
  J’emmaillote mon fils. Ce matin il ne pèse rien. Je vole à travers les buissons.
Le village enfin, déserté. La nature a déjà repris possession de notre monde.
Je trouve un peu de nourriture, des vêtements, l’épée de mon père. Je me promène de maison en demeure, rafraîchissant des souvenirs. La demeure de Saenel, les vêtements de sa fille. Pauvre enfant qui n’auras vu que quelques jours de joie. Mon regard s’attarde sur les lieux aimés.
Je vois une ombre, je me met dos au mur et brandit l’épée. Elle vole frappe pendant que je murmure des runes de lumières. Tellement facile, tellement dérisoire. Le petit corps est tranché en deux. Je fuis ce lieu de mort non sans avoir déclenché un incendie pour détruire à jamais ma vie, mon enfance, mon monde.

43 jour du cycle de la destruction

Je voudrais pouvoir m’étendre en ne jamais me relever, je voudrais ne plus entendre les cris d’agonie de mon peuple au fin fond de mes cauchemars. Seule la voix de mon fils me force à me lever et sécher des larmes inexistantes d’avoir trop pleurée. Quand je l’entends je pense à la fille de mon amie, trop jeune pour avoir reçu son nom mais qui n’en as pas moins reçu le baiser maudit de ces créatures.

Je n’ai plus de force, je n’ai plus de courage. Je contemple les flammes ce livre à la main. Personne ne le lira.
D’un seul mouvement je pourrai le détruire.
Pourtant je relis certains passage, liens des jours heureux, espérant qu’ils reviennent un jour

44 jour du cycle de la destruction

  J’erre dans cette caverne. Lucidité, cauchemars, errance somnambule se succèdent. Quitter ce lieu pour affronter un trépas promis, tenter de rejoindre ce qui reste de nous si loin, attendre une victoire improbable mais possible. Je prends une décision pour en changer immédiatement. Sans la présence de mon fils il y a longtemps que je me serai abandonnée au repos. Pour lui j’ose croire que le printemps sera couvert de fleurs et de joie.

  Je retourne au bassin, mon esprit papillonne à la recherche des survivants. Trop souvent ce sont des ombres que je vois. Trop souvent j’aperçois périr l’un des miens, isolé, traqué. Alors je me détourne. Rarement l’un d’entre nous parvient a rejoindre une de nos villes encore debout. Là bas au loin les troupes se reforment pour une bataille de plus.

45 jour du cycle de la destruction

  La porte de mon refuge à tremblée toutes la journée sous les assauts d’un démon et d’une ombre. Les runes ont flamboyés, soumises à rudes épreuves, mais elles ont supportées l’assaut. à la nuit tombante elles se sont retirées mais je sais qu’elles reviendront.
  Je revient observer l’armée, prête au combat. Là bas la nuit vient, la brume se lève, nimbant tout d’un linceuls blafard. Le silence enveloppe les troupes.
Drapé d’un halo de lumière verdâtre, un spectre démoniaque s’approche du camp.
Une voix sépucturale s’ élève
Vous avez été jugé indigne
Combattre ne sert à rien
Il est temps de recevoir le baiser du juge.

  La créature se retire sans bruit. Dans le camp fortifié la terreur saisit les soldats

46 jour du cycle de la destruction

  La plaine, le son des cors de guerre retentit, la brume irréelle s’est retirée. Laissant place à une foret de créatures infâmes. La marée s’ébroue, piétinant le sol humide de rosée. Une pierre enflammée s’écrase, puis une autre et encore. La terre se recroqueville devant l’ichor sinistre qui l’inonde. Le flot poursuit sa route. Les flèches se joignent aux pierres. Le ciel vibre sous les puissances déchaînées lorsque les mages entrent en action. Les prêtres se joignent aux troupes, dispensant leurs dons sans compter leur énergie vitale.
  L’avance encore, les premiers remblais, poussé par les rangs arrières, les premiers démons s’abîment dans les fosses ou s’empalent sur les pieux dressés. Même les orcs aurait refluer devant ce massacre, mais l’avance se poursuit, inexorable.
Maintenant c’est le corps à corps. Les archers ont délaissés leurs arcs et empoignent leurs épées. La mort fauche les soldats. Chaque fois que la mort est proche les runes s’enflamment, consumant dans une même étreinte victime et tueur.
  Nous reculons, pas à pas. La cavalerie charge sans arrêt essayant de libérer les elfes à pieds. Les lourds chevaux piétinent les masses grouillantes. Puis le cheval stoppe, bloqué, englué dans les corps et l’ichor. Le cavalier chancelle, tombe. Une vague de flamme, l’un de nous qui disparaît. Un de plus perdu corps et ames dans cette fureur.
L’appel, l’arrêt puis le reflux. Certains qui trouvent encore la force de reprendre l’arc, les derniers soubresauts.
  La nuit qui s’annonce. Les charognards qui s’apprêtent au festin.
Victorieux, Oui, à quel prix?. Combien ont péri ce jour ? Combien avant la destruction finale.
Epuisé par cette veille, je m’étends, mon fils serré contre mon cœur.

47 jour du cycle de la destruction

  Je revient sans cesse à ce champ de mort, comme un papillon qui revient prés de la flamme qui le consume, mon âme qui se consume. La nuit a laissé place a la bruine. On ne distingue rien. Des sons assourdit.
Je distingue des formes, fantômes évoluant sans grâce. Réunit sur un îlot de sécheresse. Les ombres marchent vers eux, des éclairs crépitent. L’ombre se tord et disparaît. Un corps qui se vide de son sang. Les énergies affluent. Forcées par une volonté inhumaine elles sont guidés vers des pentacles. Dans l’un d’entre eux une forme se précise, incomplète, issu du sang des elfes, nourrit du sang d’une race.
Une lueur brise la pluie. Les pentacles ont laissé place à des portails vomissant des légions d’horreur.
   Cela n’auras de fin qu’a notre destruction. Mes dernières larmes se mêlent a l’eau du bassin troublant la vision de ce que je ne veut pas voir.

48 jour du cycle de la destruction

  Nous ne sommes que larmes, nous ne sommes que sang.
  La mort recherche nos âmes, la mort décime nos rangs.

  Les escarmouches se succèdent, prémices d’une déroute
Nous résistons encore mais la joie à disparu. Longue attente de notre avenir déjà tracé, nous savons tous notre avenir. La mort nous attends. Spectatrice impuissante j’observe le crépuscule de notre peuple.
  Je joue, j’habille mon fils comme mes poupées, essayant robes et toges, coiffes et rubans. Il ri, s’amuse de mes caresses et de mes jeux.

49 jour du cycle de la destruction

  Une nouvelle aube. Une journée supplémentaire à observer la désintégration de mon monde. J’ai envie de retirer les runes qui protége mon domaine, pourtant je ne peut m’y résoudre. J’ai peur, si peur des ombres de cette nuit absolue qui nous guette.
La plaine, pourquoi est ce que je revient sur l’horreur, qu’est ce que j’espère de ces visions. Mon regard s’attarde sur Maarch, il à survécu. A tout les combats, il trône au milieu des derniers défenseurs, un sourire flotte sur ses lèvres. Il se lève, se dirige vers ses fidèles placé en réserve.
  Au loin une forme s’approche, immense, sa peau laiteuse contraste avec son armure de jais. Ses mains sont des pinces, on distingue des lambeaux de chairs encore accroché. Il s’avance sous le tirs des catapultes, détournant machinalement les pierres qui s’abattent sur lui. Il lève ses bras au ciel, invoque la foudre dans un ciel trop clair. Autour de lui le sol crépite sous l’impact. l’armée s’élance, lentement, en ordre. Les premiers rangs sont fauchés, la course vers les fossés. La horde est immense, des démons a perte de vue. Les mages qui s’écroulent épuisés par l’effort. Chaque pas gagné se fait sous une masse grouillante de cadavres. L’avance encore, inexorable. Les elfes qui reculent afin de gagner une position préparé à l’avance. La bataille continue, destructrice, les flammes qui consument les infortunés saisies par ces diables. La charge de Maarsh et ses troupes, la charge sur nos arrières, les lances qui transpercent les dos exposées. Mon poing qui frappe ce traître mais qui ne remue que de l’eau.
Trop de temps s’écoule avant que je ne puisse réactiver le bassin. J’assiste désespérée a la déroute totale de mon peuple.

50 jour du cycle de la destruction

  C’est fini, il n’y à plus rien, nous ne sommes plus que quelques errants, cachés ou fuyants notre fin prochaine. Je n’ai plus aucun espoir en un avenir. Nous ne verrons plus fleurir le monde, nous ne chanterons plus la lune. Les forets n’entendront plus notre joie. Quel est cette créature qui s’arroge le droit de nous détruire, quel est ce montre qui efface complètement un peuple sans même s’en apercevoir.
Je reste la à contempler les débris de ma vie.

51 jour du cycle de la destruction

  Rien que des morts, rien que des ruines fumantes. Piégés l’un après l’autre j’assiste au décès de mes frères. Seul subsiste ceux comme moi qui se sont enfermés. Pour combien de temps. Notre pouvoir est trop faible nous ne pouvons communiquer entre nous. Nous ne pouvons que nous apercevoir et présenter un air de confiance que nous n’avons pas. Je sais que bientôt nous ne nous verrons plus, je sais que bientôt je m’endormirai.

52 jour du cycle de la destruction

  Je cherche Maarch, je veut le voir mourir lui et ses hommes. Je veut voir son corps se racornir et se transformer en ombre, après je m’endormirai. Il est là, lui et ses amis, paradant au milieu de ces créatures de cauchemars. C’est un grand rassemblement d’horreurs, mais la pire de toutes c’est de voir ce cadavre ambulant encore debout. Il règne de la tension dans le camp, certaines créatures se battent entre elles, la journée s’écoule. Au centre du campements les ombres se réunissent, Maarch prends la parole, en une langue gutturale. Les ombres se jettent sur les derniers suivants. Quelques monstres de plus, quelques elfes de moins. Je ne peut pas m’empêcher de verser des larmes pour ceux qui nous ont trahit et ont été payé en retour.
  Les ombres se dispersent, elle partent à la recherche des quelques centaines de réfugiés dispersé a travers le monde. Seule ou par petit groupe, elles vont venir achever leur sinistre besogne.

53 jour du cycle de la destruction

  Nous sommes de moins en moins, même ceux qui se sont mis à l’abri se font prendre les uns après les autres. Pour nous aussi dans cette grotte c’est bientôt notre fin. Une ombre est proche, je l’ai entraperçu alors que j’utilisai mes dernières réserves d’eau pour le bassin. Je connais cette ombre, je sais qu’elle va pouvoir retirer les sorts, qui protége la porte. Je renforce les sorts mais je ne suis pas de taille.
Je vide le bassin, j’ai vu trop de mort, trop de sang. Avec l’eau se mélange mes dernières larmes. L’ombre à la porte est parti pour un moment. Mais je sais qu’elle reviendra. Le silence de la grotte n’est rompu que par les babillements de mon enfant

54 jour du cycle de la destruction

  L’ombre est revenu, elle est la tapi près de la porte, rassemblant ses forces pour ouvrir la porte. Je lui offre un dernier cadeau, avant la mort et l’oubli. Mon enfant dort, je vais le rejoindre. Avant je vais ouvrir la porte et la refermer sur l’ombre de Galain, ainsi nous serons tous les trois réunis pour l’éternité.
Je vais clore ce livre, prendre mon bébé dans mes bras et m’endormir pour un rêve sans fin

  Voilà l’intégralité de ce texte, il prendra place dans la bibliothèque du temple de Syl. J’ai remis l’original en place et détruit la grotte, l’ombre est enfin morte, détruite par Corwin, elle à rejoint sa dame et son fils. J’ai également remis une copie non traduite à dame Silemna.
Le soir dans la forét je contemple le chant du vent et je réve à une jeune fille qui berce un enfant
  

Dame Ellian Nefkati Son
Maître de l'ordre grise de SYL
Heureuse maman de Shaton Son - Épouse aimante de Minakator

Commencement au 30 ème Jour - A partir du 31ème jour

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Dernière mise à jour 19/10/01